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Anno 1671 Julius. Haupt-Rebell in Moscau wird hingerichtet

2019-08-26 167
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Daβ es aber der rechte Haupt-Rebell Razin gewesen sey wolten meisten nicht glauben, gestalten er selbsten an seinem Ende diese Wort noch gesprochen: ihr todtet eurer Meynung nach den Razin, ihr habt aber den rechten noch nicht, und sind noch viel Razins welche meinen Tod rachen werden. Dannenhero dann die Innwohner zu Pleβkau kein Danck-Fest halten wollen, weilen sie nicht glaubten, dab diese Execution den rechten Haupt-Rebellen betroffen: So war auch der gemeine Mann wegen besagter Execution gantz nicht zu frieden, in Meynung, daβ man mit seinem Leben wider die ubrigen Lebende ein mehrers als mit seinem Tod hatte richten konnen, und daβ dieser sein Tod nur grausamer Tyranney verursachen wiirde, inmassen dann die Innwohner in Astracan, so sich, auf die Zeitung deβ Razins Gefangenschafft, meistentheils wiederumb Moscowitisch bezeiget, von deβ Rebellen machtigen Adharenten unmenschlicher Weise hingerichtet, zween gefangene grosse Woywoden an statt dieser beyden jammerlich hingerichtet worden (S. 252).

 

Johann Frischen Erbauliche Ruhstundcn. Das ist: Merkwurdige und nachdenliche Uriterredungen, darin allerhand nutzliche und erbauliche Materien abgehandelt, zugleich aiich jedesinal die vornehmstc Begedenheiten gegenwertiger Zeiten kurzlich eingefiihrtct iverden, 26 Untcrredung. Altona, 1677

 

Er [Radzyn] war em grosser vierschrodigter Kerl, von so breiten Achseln als ich niemahln einen Menschen gesehen habe. Hingegen aber umb dem Mittelleib so schmal, als irgend eine Jungfer seyn mag. Das Gesicht erwiese gnugsahm was fiir ein trutziges Gemiiht bey ihm sey. Er behielte auch solches in unverenderter Farbe, bip an sein Ende, und gab in dem geringsten kein Zeichen einiger Empfindligkeit von sich.

Wenig Tagen nach ihm ward ein Nonne verbrand, diese hatte sich als eine Amazonin bey ihm ungemeine Proben mehr als mannlicher Tapfferkeit erwiesen. Als gedachter massen einige seiner Troupen durch'den Dolhoruky geschlagen, hatte sich diese, so derselben Fiihrerin gewesen, in eine Kirche retireret, aus welcher sie dermassen wiederstand gethan, daβ sie erst alle ihre Pfeile verschissen, dadurch sie noch 7 oder 8 erleget, her nach aber da sie gesehen, daβ kein Widerstand mehr helffen wollen, ihren Sabel abgegiirtet, dahin geworffen und sich mit ausgestreckten Armen fur dem Altar auffs Angesicht nieder geworffen, in welcher Positur die eindringende sie gefunden und gefangen genommen. Dies Mensch muβ ungemeine Starcke gehabt haben, weil in der Dolhorukischen Armee niemand gefunden worden, der den Bogen so sie gefiiret biβ zum Ende anzuziehen vermogt. Ihren Muth lieb sie auch bey ihrer Hinrichtungen blicken, denn sie trat getrost auff die nach Moskowitische Manier von Holtz, Stroh und andern leicht brennenden Materien bereitete Hiitte und, nachdem sie die Creutz und andere Ceremonien gemacht, sprang sie hertzhafft hinunter, und riβ den Deckel nach sich zu, Hep auch, als alles in Flammen stund, nicht die geringste Stimme horen (S. 401–402).

 

«La Gazette», 1670

 

№ 119 (4 Octobre 1670).

De Riga, le 4 Septembre 1670. Nous sommes, tousjours, dans la crainte d'une rupture avec les Moscovites, depuis que le Grand Due a temoigne qu'il ne vouloit point accepter la Mediation qu'on luy offroit sur notre Differant. On espere, neantmoins, que les Troubles qui sont dans ses Estats, 1'obligeront, enfin, a traiter avec moins de rigueur: car on nous asseure, que les Sujets rebelles, s'estans assamblez au nombre de plus de cent-mille, se sont emparez de la ville d'Astrachan, et mesmes, qu'ils ont fait main-basse sur 20000 Soldats, qu'ils avoit envoyez pour la secourir (p. 493).

№ 127 (25 Octobre 1670).

De Riga, le 25 Septembre 1670. Les Troubles Moscovie, s'augmantent journellement: les Rebelles, ensuite de la prise d'Astracan, s'estans, aussi, emparez de Casan, et de plusieurs autres villes importantes. Le Grand Due fait tous ses efforts pour s'opposer a tant de Progrez: et comme il voudroit epargner le sang de ses Peuples, il a ecrit au Chef de ces Rebelles, pour le gagner par la douceur: mains, bien loing de reconnoistre sa faute, on dit qu'il a fait mourir cruellement, ceux qu'ori lui a envoyez, et qu'il a proteste de ne point desarmer, jusques a ce qu'on luy ait mis entre les mains, le Sieur Dolhorunky General des Troupes du Grand Due, sur lequel il pretend vanger le mort de son Frere, qu'il dit avoir este pendu par son ordre (p. 530).

№ 130 (1 Novembre 1670).

De Stokolm, le 30 Septembre 1670. Le 26 du Courant, le Sieur Heinsius, Envoye Extraordinaire des Estats Generaux des Provin-ces-Unies des Pais Bas, arriva en cette ville, tres peu satisfait de la Negociation aupres du Grand Due. On espere, neantmoins, que les Troubles qui continuent dans la Moscovie, serviront beaucoup a faire terminer nos Differans avec ce Prince: et mesmes, le bruit court, qu'il a dessein d'envoyer ici, une celebre Ambassade, pour renouveller les anciennes Alliances entre les deux Nations, et. retablir le Commerce, interrompu depuis si longtemps (p. 542).

№ 136 (15 Novembre 1670).

De Riga, 15 Octobre 1670. Quoy qu'il soit defendu, sous de grosses peines, de laisser sortir aucunes Lettres de Moscovie, neantmoins on en a veu, cette semaine, qui portent que le Chef des Rebelles, ayant assamble jusques a cent vingt mille homines, avoit ensuite de la prise d'Astracan, defait deux grosses Armees du Grand Due, commandees par le General Dorolinsko, qui en assambloit une troisieme plus forte, a laquelle on devoit joindre l'Arriere-Ban: et que si les Factieux la rompoyent encor ce Prince seroit contraint d'abandonner ses Estats (p. 566).

№ 162 (!) [142] (29 Novembre 1670).

De Hambourg, le 9 Novembre 1670. On nous ecrit de Riga, que les Troubles de Moscovie, s'augmantent tous les jours, le chef des Soulevez ayant, encor, depuis peu, refuse les Propositions qu'on luy a faites, quoy que tres-avantageuses, dans la creance que s'il estoit desarme, le Grand Due nemanqueroit pas de pretexte pour le punir de sa Rebellion (p. 591).

№ 148 (17 Decembre 1670).

De Hambourg, le 27 Novembre 1670. On nous ecrit de Riga que les Affaires du Grand Due de Moscovie, commancent de reprendre une nouvelle face, depuis que le General Dolorensko a defait l'Armee des Rebelles, dont plusieurs ont este tuez, et plus de 3000 fait Prisonniers. Les Lettres ajoutent qu'ensuite de cette Defaite, la ville d'Astrachan s'est remise sous l'Obeissance de son legitime Souverain: et qu'on espere que toutes les autres qui sont dans la defection, suivront un si bel Exemple (p. 615).

№ 154 (27 Decembre 1670).

De Hambourg, le 7 Decembre 1670. Quelques Lettres de Riga, confirment l'Avantage remporte par les Troupes du Grand Due de Moscovie, sur ses Sujets rebelles: et d'autres asseurent que tout у est dans une telle confusion, qu'elle s'est mesme, repandue jusques dans la ville de Moscou, dont les Habitans ont este obligez de se baricader, pour se garantir de surprise, et des frequents incendies, qui donnent sujet de croire qu'il у a des Boutefeux cachez en divers endroits de la Place (p. 639).

 

1671

 

№ 10 (24 Janvier 1671).

De Riga, 25 Decembre 1670. Le bruit qui couroit d'un Avantage remporte par les Troupes du Grand Due de Moscovie, sur ses sujets rebelles n'estoit pas veritable: les dernieres Lettres de ce Pais-la, assurans que le Chef des Revoltez, continuoit ses progrez d'une maniere qui donnoit sujet d'y craindre une entiere Revolution, d'autant plus qu'on assure que plusieurs Boyars, qui sont les Prin-cipaux du Royaume, se sont aussi soulevez (p. 57).

№ 25 (28 Fevrier 1671).

De Warsovie, le 24 Janvier 1671. Les Lettres qu'on a receues de ce Paisla confirment les progrez du Chef des Soulevez, et qu 'outre Astracan, et Cassan, il s'est rendu maistre de pres de cinquante Places importantes. Elles ajoutent que Dolorensko, qui commande les Troupes du Grand Due, estant guery d'une perilleuse maladie, assambloit une puissante Armee, pour marcher contre les Rebelles, que l'on fait monter a deux cent mille hommes: et quelquesuns disent encor, que le Roy de Perse est d'intelligence avec eux, et a promis de leur envoyer du Secours par la Mer Caspie (p. 117).

№ 42 (Extraordinaire du X avril 1671 contenant la suite des affaires de Pologne, en un lettre de Warsovie).

[Le Grand Due de Moscovie] n'est pas peu embarrasse par la Revolte qui continue en ses Estats, et de laquelle il semble que quelques voisins ayent dessein de profitier, pour se faire raison de ce qu'ils n'ont pu conclure aucun Traite avec luy.

Le bruit a couru pareillement, que le Roy de Perse est d'intelligence avec le Chef des Rebelles, et qu'il avoit promis de luy envoyer du Secours: mais les Nouvelles qu'on regoit, sur ce sujet, ne sont pas des plus asseurees, et presentement on n'a aucune certitude de I'estat des choses de ce costela.

Au commancement du mois dernier, on eut a vis que les Soulevez, continuans leurs Progrez, avoyent reduit le Grand Due, qui craig-noit une Revolution generale, a proposer un Accomodement a leur General, et que celuici, enfle de ses Conquests, avoit refuse d'y entendre; avant qu'on luy eust accorde plusieurs Demandes insolentes, que vous avez, peut estre sceues: a sgavoir, qu'on le reconnust sous le Titre de Prince d'Astrakan, et des autres Lieux dont il s'estoit rendu Maitre, qu'on luy fist payer deux millions d'or, pour en regaler les Troupes, qu'on luy abandonnat 20 Personnes qu'il nommeroit, et qu'on retablist un Patriarche qui estoit depose depuis quelques annees: terminant ces Propositions par la protestation de poursuivre, cependant, ses Victoires, autant que la Fortune le favoriseroit, de maniere que le Grand Due, intimide d'une si fiere Reponse, et se tenant peu asseure dans Moscow, se preparoit a en partir pour chercher un Azile a Archangel, sur la Mer Blanche, 011 les Marchands de plusieurs Nations, se disposoyent aussi, a le suivre, avec ce qu'ils pourroyent emporter de meilleur.

Depuis on a mande que les principaux Officiers de Moscovie, s'estans mis en campagne, pour le combatre, il les avoit defaits, en sorte que poursuivant sa pointe avec toute la facilite possible, il avoit, ensuite ajoute a la conqueste du Royaume de Cazan, celle de quelqu'autres Principautez: et que plusieurs Officiers de Г Armee du Grand Due, s'estoyent jettez dans la sienne, composee, entr'autres, de Tartares, et de Cosaques, et d'Officiers Allemands, tellement qu'il n'estoit reste aupres de sa Personne, que quelques Hauts Officiers, non moins consternez que luy, ne sgachans que resoudre en une conjoncture, ou la fortune sembloit les avoir abandonnez a la discretion des Soulevez, qui d'ailleurs se promettoyent d'estre secourus par des Puissances Etrangeres.

Ces Nouvelles ont este suivies d'une autre plus favorable, sgavoir que ce Chef des Revoltez, ayant assiege une Place vers la Riviere de Wolga, avec de tres-nombreuses Troupes, et donne pendant un mois quinze Assauts, il en avoit este tousjours repousse par le Gouverneur, etfinalement defait tant par un puissant Corps d'Armee, qui estoit venu au secours de la dite ville, que par ceux du dedans, qui firent une Sortie: de fagon que la pluspart des Assiegeans, fu-rent tue ou noyez, a la reserve de quelques uns avec lesquels le General se sauva, a toute peine dans une Chaloupe.

On ajoutoit a cette bonne Nouvelle, que le grand nombre de Places qu'il avoit reduites, s'estoyent incontinant apres, remises sous l'Obeissance de leur Prince, et qu'enfin, la Rebellion avoit este entierement etoufee par la cheute de son Chef, et les choses retabliesj en leur premier estat, dans la Moscovie: mais quoy que la bruit coure mesme qu'on a receu la confirmation d'un si merveilleuxj Changement, avec cette particularite, quele General de I'Armee dull Grand Due: ayant fait habiller ses Troupes a la Polonoise, et prendrej des Enseignes, avec les Armes du Royaume, avoit par ce Stratageme, jette l'epouvante parmi les Rebelles, et attire laVictoire dans son Parti, plusieurs tiennent encore, en suspens leur creance jusquesli a ce que le temps leur ait davantage, develope la verite sur ce sujetjl De Warsovie, 1 Mars 1671 (p. 187–188),

№ 49 (25 Avril 1671).

De Riga, le 28 Mars 1671. Le Colonel Wan Staden, est ici arrived, en qualite d'Envoye Extraordinaire du Grand Due de Moscovie…II parle des Affaires de ce Paisla, si avantageusement, qu'on a peinee a le croire: asseurant non seulement, la defaite de toute l'Armee des Rebelles, dont plus de 50 000 ont este tuez sur la place, maiS encor que Stefan Razin, leur Chef a este fait prisonnier, et qu'on lorn conduit au Grand Due, avec les Principaux de sa Faction (p. 213)

№ 74 (Extraordinaire du XXVI juin 1671 contenant la suite des affaires de Pologne, en un lettre de Warsovie).

Voila aussi 1'estat de nos Affaire au Dehors, et je n'ay rienj у ajouter sinon, qu'a 1'egard des Moscovites, nous n'avons rieiM a craindre, tandis qu'ils sont engagez en leur Guerre civile, quia continue de les occuper assez, et qui leur abat, mesmes tellementj le courage, que l'Envoye du Grand Due, qui arriva, ces jours passeze ici se presenta en son Audiance, avec un air qui ne tenoit rien defl la fierte ordinaire de sa Nation, non plus que les Lettres de son MaistreШ que des Complimens, et des asseurances d'une grande, et forte Amitie ajoutant qu'il avoit resolu d'envoyer deux Ambassadeurs vers le Roy de Pologne, afin que Sa Majeste envoyast aussi les siens en mesme temps, pour confirmer, et renouveler les anciens Traitez: ce quie temoigne qu'il n'est pas sans apprehension, qu'on profite de nostrej coste, des progrez de ses Suiets rebelles. De Warsovie, le 19 May.J 1671 (p. 320)

№ 84 (18 Juillet 1671).

De Bremen, le 27 Juin 1671. Les dernieres Lettres de Riga, asseurent I'entiere defaite des Rebelles de Moscovie, mesmes, que: Stefan Razin, leur Chef, a este conduit prisonnier a Moskow, et que: toutes les Places, dont il s'estoit empare, sont rentrees dans l'Obeissance de leur Souverain (p. 359);

№ 99 (22 Aoust 1671).

De Hambourg, le 4 Aoust 1671. On nous ecrit…de Moskow, que trois des principaux de la Rebellion, у ont este ecartelez, mais que Stephan Razin, leur Chef, qu'on croyoit estre l'un d'eux, teuoit encor la campagne, ou il faisoit d'etranges ravages, s'estant mesmes, vange de cette Execution, sur deux Seigneurs Moscovites, qui estoyent parmi ses Prisonniers (p. 419).

№ 113 (Extraordinaire du XXV septembre 1671 contenant la suite des affaires de Pologne, en un lettre de Warsovie).

…les Troubles continuent en ce Pais-la [Moscovie], nonobstant I'execution de Stefan Radzin, Chef des Rebelles, dont les particularitez sont assez curieuses pour vous en faire part.

II fut amene a Moscow, precede de 400 Fantassins, qui avoyent leurs Enseignes deployees, avec la meche allumee: et ils ayent suivis d'une Brigade de Cosaques, conduit par un Commandant, qui avoit arrete ce Criminel. II paressoit sur une Machine, en forme d'Echafaut, oil il у avoit une Potence a laquelle il estoit attache, par une chaine au col. ainsi que d'une autre, par le milieu du Corps, ayant aussi les fers aux mains, et aux pieds. Son Frere le suivoit a pied, et pareillement attache a l'Echafaut, par une chaine au col, et plusieurs Compagnies d'Infanterie de la Garde du Grand Due, fermoyent la marche. En mesme temps qu'il fut arrive, on 1'appliqua a la Question: et ayant este condamne a mort, il fut, apres avoir derechef este mis a la Torture, execute devant le Chateau, avec un Ecriteau, contenant ses Crimes depuis 1663, et desquels la lecture fut faite. Ses Bras, ses Jambes, et sa Teste, furent exposez sur des Pieux, en autant de Lieux publics de la Ville, et le Tronc jette. Ensuite de cette Execution, son Frere qui у avoit assiste, fut conduit en Prison, jusqu'a ce qu'on luy eut fait son Procez. De Warsovie, le 16 Aoust 1671 (p. 476).

№ 114 (26 Septembre 1671).

De Stokolm, le 23 Aoust 1671. Le Sieur Ewerschildt se dispose a partir, pour aller en Moscovie, en qualite d'Envoye Extraordinaire du Roy de Suede, sur les Differans que nous avons, depuis long-temps, avec le Grand Due, et il у a d'autant plus sujet d'esperer un Accommodement, que les desordres continuent en ce Pais-la, quoy que le Chef des Rebelles, у ait este execute, et que la Ville d'Astracan se soit remise sous 1'Obeissance de son Souverain. Mais on ne laisse pas de faire marcher des Troupes dans la Livonie, pour mettre la Frontiere a convert de tout insulte (p. 477).

№ 141 (28 Novembre 1671).

De Hambourg, le 10 Novembre 1671. On nous ecrit de Stokolm…que la resolution a ete prise d'envoyer au Printemps, de nouvelles Milices dans la Pomeranie, pour en grossir I'Armee que les Suedois у veulent entretenir, et de renforcer aussi celle de la Livonie, pour s'opposer a tout ce que les Moscovites voudroyent entreprendre de ce cote-la etans devenus beaucoup moins traitables, depuis que la tran-quilite est retablie en leur Pays, par la defaite des Rebelles (p. 590).

 

1672

 

№ 2 (2 Janvier 1672).

De Hambourg, le 15 Decembre 1671. On nous ecrit de Moskowr que les Troupes du Grand Due, marchoyent vers Astrachan, pour achever de defaire les Rebelles qui s'y sont retirez jusques au Prin-temps, qu'ils esperent se remettre en campagne, avec une puissante Armee (p. 16).

№ 38 (26 Mars 1672).

De Hambourg, le 10 Mars 1672. Les Lettres…venues de Moscow, du 20 Janvier…ajoutent que les Affaires sont, a present, fort tranquilles dans la Moscovie, depuis que la ville d'Astracan s'est remise sous 1'Obeissance de son Souverain, lequel a accorde une Amnistie a tous les Rebelles, dont la publication se fit sur la fin de Decembre, avec les Ceremonies accoutumees, et fut suivie le 29 Janvier, des Actions de graces, dans toutes les Eglises[194] (p. 303).

 

 

СООБЩЕНИЯ ГАЗЕТ И ХРОНИК

 

 

«Европейская субботняя газета»; 27 VIII 1670, № 35

 

В Московии, по слухам, вспыхнул большой мятеж, и хотя царь послал мятежникам грамоту, призывающую их к повиновению, они разорвали ее и сожгли, а тех, кто ее доставил, повесили.[195] Вследствие этого его царское величество велел выкатить пушки на стены Москвы.

 

«Северный Меркурий», 6 IX 1670

 

Рига, 20 августа.

В известии от 2 августа из Москвы подтверждается то, что уже было написано о татарском мятеже, а именно, что свыше 100 000 татар захватили всю астраханскую [землю] и ее столицу и нашли там оружие и снаряжение для 50 000 человек. Хотя великий князь послал против [мятежников] 16 000 солдат, они все до одного погибли. И хотя здесь говорят, что великий князь умиротворил этих мятежников с помощью нескольких бочек золота, однако недавние письма из Москвы сообщают совсем иное. Сегодняшние письма пятидневной давности из Нарвы сообщают о мятеже то же самое.[196]

 

«Европейская субботняя газета», 1670,№ 38

 

Москва, 14 августа.

Пришло достоверное известие о том, что известный мятежник Степан Тимофеевич Разин не только с каждым днем присоединяет к себе все больше народа и войска, но и добился больших успехов под Астраханью. После того как он обратил в бегство посланных против него стрельцов и уничтожил несколько тысяч из них, он стал штурмовать Астрахань, и так как тамошний гарнизон, вопреки воле коменданта, отворил ему [Разину] ворота, он взял город, а коменданта и тех князей и бояр, которые остались верны царю, велел повесить.[197] Разграбление церквей было предотвращено! тамошним митрополитом.

Указанный мятежник послал письмо архимандриту в Казань с требованием, чтобы тот при его прибытии вышел ему навстречу с надлежащими почестями. Опасаются, что он [Разин] постарается овладеть крепостью Тарки, находящейся на самом рубеже царских владений у Каспийского моря. А поскольку это место находится далеко от Москвы и при теперешних обстоятельствах, как это уже видно, будет трудно послать туда помощь, то возможно, что Тарки тоже окажутся под властью мятежников и торговля с Пруссией и Россией может быть прервана.[198] Москва вследствие этого также окажется в большом затруднении, так как до сих пор из этих мест [с Каспийского моря] сюда (в Москву доставляли всю соленую рыбу, в которой этот народ, соблюдающий множество постов, очень нуждается. Оттуда доставляли также соль и пригоняли царю из этих владений каждый год по 40 000 лошадей.

Посланный против мятежников московский генерал Долгоруи ков требует стотысячную армию, а иначе не решается показаться на глаза врагу. Но [царский] двор не в силах собрать такую армию, так как тяглый люд не хочет вносить на это пятину, лаясь на свою несостоятельность.[199]

 

«Северный Меркурий», 1670

 

Рига, 1 сентября.

Астрахань продолжает оставаться отнятой от Москвы мятежниками — казаками и различными татарами. О Казани говорят то же самое. Если она также отнята, тогда потеряна и вся Сибирь. В таком случае московит находится в том же состоянии, в каком он был в 1554 г., и должен будет платить астраханцам дань, чтобы иметь возможность вести торговлю.[200]

Число мятежников достигло 150 000 человек, и их возглавляет старый тайный враг Москвы по имени Степан Тимофеевич Разин.

Из самой Москвы мы имеем следующее [известие] об этом oт 14 августа: мятежник Степан сперва захватил Царицын и другие; места на реке Волге, а затем занял несколько высот под Астраханью и, установив там большие пушки, преградил путь по этой; реке. Когда губернатор Астрахани послал ему навстречу 6000 человек во главе с вице-губернатором, мятежник с помощью особой военной хитрости наголову разбил их и после этого решился атаковать саму Астрахань.[201] Поскольку гарнизон ее был весьма ослаблен из-за [отсутствия] разбитого шеститысячного отряда и недоволен низким жалованьем, он защищался очень слабо, и мятежник, почти не встретив сопротивления, стал 5 июля хозяином этого важного города.[202]

Губернатор, его люди и несколько иностранных офицеров оказали сопротивление, но их быстро осилили, отрубили им руки и ноги, а затем повесили. Один голландец по имени Боттелер находился там со своим судном и долго оборонялся, но в конце концов и его одолели и убили, а вместе с ним его [людей]. Разграбление церквей было предотвращено по просьбе духовных лиц.[203]

Кажется, эти мятежники имеют намерение казнить всех важных русских господ и прежде всего воевод. Они захватили в Астрахани много военного снаряжения и особенно много пушек. Утрата [земель на Волге] вызвала здесь [в Московии] большое смятение, так как потеряна четверть этого царства и прервана торговля с Персией, а также прекращена доставка соли, рыбы и других товаров.

Опасаются, что этот мятежник намерен двигаться дальше, так как он писал казанскому митрополиту, чтобы тот встретил его в пути как правителя Астрахани. Отмечают также, что приток к нему [людей] из здешних мест очень велик.

[Власти] почти лишены возможности противопоставить ему надлежащую силу, хотя ревностно обдумывают и изыскивают различные средства, и должно быть собрано войско под командой князя Юрия Алексеевича Долгорукова.[204] Однако денег не хватает, а тяглый люд ссылается на свою несостоятельность… Таковы [известия] из Москвы.

О том, как пойдет [дело] дальше, будет сообщено. Мы, лиф-ляндцы, надеемся, что благодаря этому тяжелый договор с Москвой может быть вскоре смягчен.[205]

 

«Северный Меркурий», 1670

 

Рига, 5 сентября.

Еще одно [известие] из упомянутой Риги от 26 августа [5 сентября] сообщает следующие подробности:

Французская сторона вела некоторое время с Москвой специальную переписку, вероятно, о военном выступлении, но теперь; это будет затруднено, так как все приезжающие из Москвы подтверждают [вести] о мятеже. Глава его велит себя титуловать «князь Степан Разин, атаман». Он, можно сказать, держит в своихя руках оба больших царства — Астраханское и Казанское и берете один город за другим. Этот злодей служил раньше алебардщи-1 ком у одного полковника, а также плавал с казаками по Каспийскому морю. Так как его брат по приказу Долгорукова был повешен в Москве, он решил отомстить за его смерть. Сперва он собрал% 40–50 казаков, они помогли ему [привлечь еще] 600–700 человек, и тогда он впервые пустил в ход свою силу и велел убивать тех, кто казались недостаточно «разинскими» или не хотели подчиняться ему как новому князю. Это сильно прибавило ему сообщников, и вследствие того он сумел взять Астрахань и многое другое. Он захватил в Астрахани сокровища, собранные великими князем за много лет, а также большие богатства в других местах. Всех тамошних немцев и шведов он взял на службу и из их числа, так же как и из бывших пленных поляков, приблизил к себе самых ж умных, назначил их государственными советниками и, таким образом, основал настоящее государство. Его армия насчитываете сейчас свыше 100 000 человек.[206]

Он требует [выдать ему] московского генерала Долгорукова и еще 14 других знатных людей, а иначе он намерен их сам захватить. Великий князь отправил к нему трех послов, чтобы отговорить его от подобных намерений, но он [Разин] велел привязать им всем камни на шею и бросить в воду, так как в их письмах не был назван его княжеский титул.[207]

Люди, которых великий князь посылает против него [Разина], изменяют и переходят к новому князю. Торговля с теми местами теперь прекратилась. Вся соль, доставляемая в Москву, шла из Астрахани. Оттуда же каждый год поступали тысячи тюков соленой рыбы, икры и др.

Голландский посланник Гейнзиус пять дней назад прибыл сюда [в Ригу] и все это подтвердил.

 

«Северный Меркурий», 1670

 

Нижняя Эльба, 19 октября.

14 октября сюда благополучно прибыли из Московии четыре гамбургских корабля, команда которых единодушно сообщает о большом восстании упомянутого Степана Разина, возглавляющего мятеж против Москвы. Однако во время своего пребывания в Архангельске они слышали лишь о захвате Астрахани.

До них дошло много слухов о том, что этот мятежник — дурной человек и поднял этот мятеж [в отместку] за своего повещенного брата. Они слышали также, как многие люди — татары, казаки и московиты, часто бывавшие с ним, — говорили, что он при его безобразном теле, но большом уме способен совершить нечто особенное. Он невысок ростом, туловище у него небольшое, но плечи вдвое шире обычного.[208] Все, что он захватывает, он не оставляет в своей казне, а раздает сообщникам. Так же, как и Томмазо Аньелло,[209] он высоко чтит своего государя и говорит, что против него ничего не имеет, а [выступил] лишь против его воеводы Долгорукова и некоторых его офицеров.

Вся Москва его боится, и никто не хочет идти против него вместе с Долгоруковым. Для создания настоящей армии не хватает денег, так как их забрали жадные до золота чужеземные патриархи, которых царь с большими издержками выписал из Константинополя, Антиохии и Иерусалима, чтобы рассмотреть учение и дела прежнего московского патриарха. Об этом сообщают рижане.

 

Подробный отчет о казни главы мятежа против Москвы Степана Разина, произогиедшей в городе Москве 6 июня 1671 г. по старому стилю

 

По всему миру уже несомненно разнеслась [весть] о том, как мятежник по имени Степан Разин год назад стал главарем множества мятежных казаков и татар, как он захватил город Астрахань и все [Астраханское] царство и совершил разные другие тиранства и как, наконец, он всячески стремился привлечь на свою сторону донских казаков, чтобы нанести сильный удар Москве. Следует знать, что упомянутые донские казаки сделали вид, будто они с ним согласны. Однако они поступили так из хитрости, чтобы поймать лису в ловушку. Когда казаки узнали, что Разин со своим братом остановился в убежище, где он ничего не опасался, они [казаки] напали на него и захватили его с братом в плен.

В прошлую пятницу 1000 мушкетеров доставили его сюда, и сегодня за два часа до того, как я это пишу, он был наказан по заслугам. Его поставили на специальную повозку семи футов вышиной: там он стоял так, что все люди — а их было более 100 000 — могли его видеть. На повозке была построена виселица, под которой он стоял. Он был крепко прикован цепями: одна очень большая шла вокруг бедер и спускалась к ногам, другой он был прикован за шею к виселице. В середине виселицы была прибита доска, которая поддерживала его голову; его рукц были растянуты в стороны и прибиты к краям повозки. Брат его тоже был скован по рукам и по ногам, и его руки были также прибиты к повозке, за которой он должен был идти. Он казался очень оробевшим, так что главарь мятежников часто его подбадривал, сказав ему однажды так: «Ты ведь знаешь, мы затеяли такое, что и при больших успехах мы не могли ожидать лучшего конца». Этот [Степан Разин] все время сохранял свой гневный вид тирана и совсем не боялся смерти.

 

С. Т. Разин. Гравюра из «Приложения к „Гамбургской газете“» за 1671 г.

 

Его царское величество оказал милость нам, немцам, и другим иностранцам, а также персидскому послу, и нас провели под охраной многих солдат поближе, чтобы мы разглядели эту казнь лучше, чем другие, и рассказали об этом нашим. Некоторые [из нас] были даже забрызганы кровью.

Сперва ему [Разину] отрубили руки, потом ноги и, наконец, голову. Эти пять частей тела насадили на пять кольев. Туловище было вечером выброшено псам. После него [Разина] был казнен еще один мятежник, а завтра должен быть также казнен его [Разина] брат.

Это [я пишу] в спешке. О том, что еще произойдет, будет сообщено потом.

Москва, через два часа после казни, 6 июня по старому стилю.[210]

 

«Северный Меркурий», 1671

 

Москва, 22 июля.

Умер один из главных мятежников, прозванный Чертоусом, а его люди разбиты под Симбирском и вынуждены были отступить к Белому Яру. Туда же пришел и [Иван] Богданович Милослав-ский со своими людьми и двинулся оттуда дальше, чтобы преследовать мятежников и отвоевывать [захваченные ими] города (Чертов Ус — прозвище Василия Уса, который стоял во главе повстанцев, находящихся в Астрахани, после ухода из нее С. Разина. Второй поход из Астрахани под Симбирск в мае — июне 1671 г. возглавили атаманы Федор Шелудяк и Иван Константинов. За это время в Астрахани от тяжелого кожного заболевания умер Василий Ус.). Утверждают также, что 170 мятежников отправились в Симбирск, взяв с собой топоры, и заявили, что если его царское величество их не помилует, они сами перебьют друг друга. Объявлен указ о даровании жизни и милости тем, кто сам сдался в плен.

Достоверно известно, что недавно казненный мятежник действительно был главным [бунтовщиком] Степаном [Разиным]. Его брату залечили раны после пыток, и вскоре его должны отправить в Астрахань, чтобы найти клады, закопанные там Степаном.[211]

 

Продолжение исторических известий за весеннее полугодие. Историческое описание достопамятных событии, произошедших за время с прошлой франкфуртской осенней ярмарки 1670 г. до масленичной ярмарки нынешнего 1671 г. в Германии и Нидерландах, а также в Италии, Испании, Франции… Молдавии, Московии, Турции… везде и всюду в мире, на воде и на суше…

Основано Якобом Франком, продолжено и издано наследниками Сигизмунда Латомуса, именовавшегося также Мойрером. Франкфурт-на-Майне. B типографии Г. Фризена. 1671 г.

 


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